L’Acné, pourquoi une fatalité ?

Considérée comme étant l’une des affections cutanées les plus courantes cette “maladie” empoisonne la vie de 80% d’adolescents et de 41% de femmes adultes. Réagissez, “faîtes la guerre des boutons” !

Qu’est-ce que l’acné ?

L’acné est une dermatose inflammatoire non contagieuse, localisée au niveau du visage, des épaules et du thorax. La puberté, le soleil, le stress, le cycle menstruel et certains médicaments ont tendance à la déclencher ou à la faire évoluer. De récentes études ont démontré que les comédons étaient une étape cruciale dans l’origine de son développement.

Comment se forme un comédon ?

Les cellules mortes s’agglutinent anormalement à la surface de la peau et finissent par obstruer l’orifice du canal de la glande sébacée. En empêchant l’évacuation du sébum, il se crée alors une masse compacte qui forme un bouchon. Celui-ci, sous l’afflux du sébum se dilate et donne naissance à un point blanc (comédon fermé ou microkyste). Quand l’orifice du comédon est ouvert, il s’oxyde et forme de disgracieux points noirs.

Les différentes formes cliniques d’acné

L’acné rétentionnelle.
On observe des comédons fermés, ou des comédons ouverts.

L’acné rouge ou acné inflammatoire.
La peau a un aspect gras, terrain très apprécié des bactéries et de certaines levures qui se développent dans les microkystes provoquant une surinfection.

L’acné polymorphe.
La peau est recouverte de comédons, de pustules (infection du comédon) ou de papules (boutons rouges plus ou moins douloureux).

L’acné tardive.
Elle touche 41% des femmes en France ! Et oui, à force de jouer les “super women” entre nos vies familiales et nos responsabilités professionnelles, nous finissons par nous “masculiniser” ! Même si rien n’est encore scientifiquement prouvé, le stress chronique, symptôme de la vie moderne, provoque la sécrétion d’androgènes dans le sang (hormones mâles) favorisant ainsi, une production excessive des glandes sébacées et donc l’installation d’une acné chronique !

L’impact de cette affection sur le bien être psychologique et la qualité de vie des personnes touchées est loin d’être négligeable puisqu’elle représente 20% des consultations chez le dermatologue.

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